Édition 2017, Œuvre permanente
Micr’Home
Myrtille Drouet

Micro-architecture à louer.

Myrtille Drouet travaille sur la question des espaces interstitiels de notre environnement urbain et propose d’expérimenter, à l’échelle 1, avec Bouygues immobilier, la réalisation de son concept Micr’Home.

Cette construction est l’occasion d’appréhender la ville dans ses plus petits interstices : une architecture microscopique qui métamorphose et propose d’habiter autrement la cité.

Perchée à 5 mètres au-dessus du sol, Micr’Home se développe sur trois niveaux de 2 mètres de large pour proposer une habitation de 26 m2 dans laquelle l’ensemble des fonctions essentielles sont rassemblées : salon/cuisine, salle de bains/wc, chambre à coucher.

La particularité de l’exercice réside dans les recherches et expérimentations techniques qui doivent nécessairement venir épouser la forme du vide laissé entre deux éléments : ici un volume au-dessus d’une rue de 2,78 mètres de large, entre deux immeubles au cœur du centre historique. À l’intérieur, la volumétrie est un enjeu à part entière.

À louer le temps d’une ou plusieurs nuits

Micr’home
  • 30/03/2024 | 18h00
    Non disponible
  • 31/03/2024 | 18h00
    Non disponible
  • 01/04/2024 | 18h00
    Non disponible
  • 02/04/2024 | 18h00
    Non disponible
  • 03/04/2024 | 18h00
    Non disponible

3 questions à Myrtille Drouet

QUEL EST VOTRE PREMIER SOUVENIR DE NANTES ?
Je pense que mes premiers souvenirs de Nantes sont les repas en famille le dimanche midi chez mon grand-père, dans le quartier du Vieux-Doulon. En réalité, j’étais très jeune et je me souviens surtout du dessert, toujours le même, venant d’une pâtisserie du quartier, ainsi que des parties de basket avec mon père dans le parc du Grand-Blottereau l’après-midi.

QUE SIGNIFIE POUR VOUS « ESPACE PUBLIC » ?
Quand on me dit « espace public », j’imagine un centre de connections : connections entre les habitants et la ville, et entre les habitants eux-mêmes. Je pense que les espaces publics sont des carrefours que l’on peut choisir de (seulement) traverser ou bien dans lesquels on peut décider de s’arrêter. Chacun pratique les espaces publics à sa manière, en fonction de son mode de vie, et c’est pour cela qu’il me semble difficile de leur donner une unique signification.

QUE REGARDEZ-VOUS EN PREMIER DANS UNE VILLE ?
La densité de ses constructions. Je vis actuellement en région parisienne et, où que l’on regarde, l’œil est toujours arrêté par un bâtiment. Quand je rentre à Nantes, dès l’arrivée à la gare, cette sensation disparaît, les immeubles plus bas et espaces urbains végétalisés comme le square Mercœur dessinent des percées visuelles qui reposent l’œil et génèrent un ressenti complément différent, celui d’une ville plus aérée.

SI ON VOUS DIT « VOYAGE », VOUS RÉPONDEZ…
Du tac au tac : mer turquoise et cocotiers !

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