Parc et jardin
Parc des Chantiers
Ile de Nantes / Site des anciens chantiers navals

Un parc dynamique en cœur de ville.

 

Le Parc des Chantiers, géré par Le Voyage à Nantes, est un site touristique culturel incontournable de la métropole nantaise. Ses 3 vaisseaux amiraux en sont Les Machines l’île, la HAB Galerie, et aux beaux jours, La Cantine du Voyage. Ses 13 hectares invitent à une promenade entre le Pont Anne de Bretagne et la grue Titan grise. Dernière île avant l’estuaire, le site offre un large panorama sur la Loire : de Trentemoult au sud, au bas-Chantenay au nord.

 

À la fois festif et ludique, le Parc des Chantiers se dessine comme un espace du centre-ville dédié à la promenade et à la flânerie.

Le site est marqué par son passé patrimonial, avec ses immenses esplanades chargées d’histoire et aussi des espaces plus intimes de jardins ou de terrasses qui jalonnent les bords de Loire, ainsi que certaines œuvres du Voyage à Nantes.

Le Voyage à Nantes invite à découvrir

Une balade ponctuée d’œuvres emblématiques le long de la ligne verte

Les services sur place

Retrouvez sur la carte ci-après les différents services présents sur place :

  • Sanitaires publics
  • Bars et restaurants
  • Transports en commun
  • Stations Bicloo
  • Guide des bonnes pratiques à destination des usagers : lire en ligne
Parc des Chantiers, plan du quartier

Les occupants du Parc des Chantiers

Le Parc des Chantiers s’anime et s’active grâce aux nombreux occupants qui l’habitent. Profitez ainsi du site pour vous promener, vous restaurer, boire un verre, voir une exposition ou profiter d’un spectacle ou d’un concert… Découvrez ci-dessous les sites dédiés de certains d’entre eux.

Histoire et Patrimoine

L’Île de Nantes telle que nous la connaissons aujourd’hui est née de la réunion d’un ensemble d’îles initialement séparées par des bras de la Loire comblés depuis, comme l’île Beaulieu ou l’île Sainte-Anne. Cette diversité d’origine explique la variété urbaine actuelle de l’Île de Nantes. On distingue ainsi plusieurs espaces bien distincts, dont, à l’ouest, une zone portuaire ponctuée de nombreuses friches industrielles, née dans la deuxième moitié du XIXe siècle.

Cet espace, à cette époque nommé « Prairie-au-Duc », connaît alors un développement industriel fulgurant, car le site offre une situation idéale qui conduira au développement progressif de la construction navale. À l’apogée des activités, dans les années 50, les ouvriers sont près de 8 000 !

Ce territoire a vu l’expansion des fonctions portuaires et ferroviaires de la ville avec la gare de l’État et le quai Wilson, et dans les années 70, le déploiement de grands établissements tertiaires.

Après des décennies d’activité, les commandes des chantiers navals déclinent peu à peu, conduisant à l’arrêt progressif des sites de production. Le choc de la fermeture des chantiers Dubigeon, actée en 1987, induit des conséquences économiques, sociales et morales énormes pour la ville qui portera longtemps le deuil de cette activité. Cette fermeture va devenir l’élément déclencheur du projet de réhabilitation de l’Île de Nantes.

C’est en effet dès ce moment que la ville s’interroge sur la potentialité de cet espace… La fermeture des chantiers navals, puis la mutation et le développement de la ville à la fin des années 90 ont amorcé une réflexion sur la globalité de l’île. Potentiel énorme au centre de l’agglomération nantaise, cette île de 340 hectares incarne une chance d’expansion rare pour la ville.

Choisissant la vitalité culturelle associée à la charge historique du territoire comme indicateurs pertinents de réhabilitation de l’espace, Alexandre Chemetoff, architecte-paysagiste et urbaniste à l’Atelier de l’Île de Nantes propose à la collectivité et à l’aménageur, la SAMOA (Société d’Aménagement de la Métropole Ouest Atlantique), un projet pour le site des Chantiers.

Alexandre Chemetoff envisage notamment d’ouvrir ce site, jadis uniquement réservé aux activités industrielles, qui constituait une enclave privatisée. Dessinant de nouveaux espaces publics, sa transformation fera du site un véritable lieu de rencontres, d’échanges et de découvertes !

« Démolir moins pour obtenir plus, plus d’effets en déployant moins de moyens, c’est proposer de mettre en œuvre la ville du développement durable (…) en utilisant les ressources du site. » – Alexandre Chemetoff à propos du Parc des Chantiers.

Conserver l’existant ne relève pas d’une attitude nostalgique mais d’un mode de développement qui s’appuie sur les atouts du site pour les valoriser. Démarche qui prend du sens dans la ville durable, en permettant notamment un moindre coût écologique et économique par la réutilisation des éléments existants.

À la suite de l’équipe de Chemetoff, une équipe dirigée par Marcel Smets, architecte-urbaniste belge, avec l’agence uapS représentée pour le projet par Anne Mie Depuydt s’empare du sujet de l’urbanisation de l’île de Nantes. L’équipe décide de concevoir leur projet avec une approche géographique et historique tout en proposant une vision de l’île à l’échelle métropolitaine. En 2010, en effet, de vastes terrains se libèrent au sud-ouest de l’île, invitant à imaginer de nouvelles manières de vivre en ville. Le travail du groupement porte notamment sur le quartier sud-ouest de l’île avec les anciens terrains industriels et sur l’intégration du futur hôpital universitaire.

Aujourd’hui, les équipes de l’Atelier Jacqueline Osty et de l’agence de Claire Schorter continuent d’imaginer l’île de Nantes et les abords du Parc des Chantiers. 

Voir le site internet de la Maison des Hommes et des Techniques

Les grues Titan

Des éléments historiques « phare » du parc

Découvrir

Nantes en pleine mutation

Nantes se transforme pour devenir une ville encore plus écologique, solidaire et dynamique. Pour cela, de nouveaux aménagements vont venir renforcer l’offre de mobilités douces actuelle : nouvelles lignes de tramway, espaces végétalisés pour les piétons et cyclistes…
À compter de 2024, ces projets urbains de grande ampleur entraînent des perturbations aux alentours des Machines de l’île et du Parc des Chantiers, avec notamment la fermeture du pont Anne-de-Bretagne aux voitures (le pont reste accessible aux piétons et cyclistes). Des solutions sont mises en place durant toute la durée des travaux pour faciliter les déplacements de chacun dans cette zone : renforcement de la fréquence de plusieurs lignes de transports en commun, augmentation du parc de vélos Naolib et de places dans les parkings-relais.

Plus d’informations