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Maison Pelletier Ferruel

Dissimulés dans les feuillages, des objets d’ornement prennent la forme de bracelets, pendentifs ou grigris. Inspirés par la nature, ils évoquent de légères excroissances, des créatures ou des organismes vivants en symbiose avec leur hôte.

Pour l’édition 2024, Le Voyage à Nantes a confié à Maison Pelletier Ferruel la création de bijoux signalant une trentaine d’arbres remarquables, choisis avec la Direction nature et jardins de la Ville de Nantes. Présents le long de la ligne verte et dans le vignoble, ces bijoux attiraient l’attention et invitaient à redécouvrir ces arbres, témoins des histoires de nos territoires.

Inspirés des arts populaires et décoratifs, ces bijoux précieux, uniques et colorés allient tradition du geste et création contemporaine. Dissimulés dans les feuillages, ces objets d’ornement prennent la forme de bracelets, pendentifs ou grigris. Inspirés par la nature, ils évoquent de légères excroissances, des créatures ou des organismes vivants en symbiose avec leur hôte.

En 2025, les bijoux trouvent un nouvel écrin, au cœur du Jardin des plantes de Nantes, sur les hauteurs de la montagne, un secteur accueillant une grande diversité de conifères et offrant un point de vue privilégié sur l’ensemble du jardin. Ce déplacement recentre le projet : les créations entrent en résonance avec l’histoire et la richesse botanique du site.

Pensée en dialogue avec l’espace, cette nouvelle mise en scène intègre les bijoux à un microcosme singulier. Nichés dans les branches ou suspendus au-dessus d’un sentier, ils se glissent dans le paysage et invitent à une exploration sensible.

La Maison Pelletier Ferruel est un lieu de création où le verre est soufflé, sculpté, moulé, et teinté d’arts populaires et décoratifs. Chaque objet, unique, naît d’un quotidien d’expérimentation. Maison Pelletier Ferruel est fondée en 2019 par Aurélie Ferruel et Stéphane Pelletier. Elle est localisée à Saint-Mihiel (Meuse).

3 questions aux artistes

Quelle a été votre première impression de Nantes?
En arrivant à Nantes, notre intérêt c’est porté sur les bâtiments penchés.
Nous avons rapidement appris que la ville s’est construite sur un marais.
Ça fait résonner les imaginaires et des problématiques contemporaines.
On y sent la puissance d’un fleuve dompté et rugissant. L’eau est priée de circuler à toute vitesse.

Que signifie pour vous « espace public » ?
L’espace public est pour nous un espace d’histoires et d’observations. Tout comme l’eau, il faut le ralentir, prendre le temps d’écouter et tisser des liens. Ouvrir les yeux et apprendre des interstices en collectifs. Créer des nouveaux récits.

Y a-t-il une œuvre, un lieu, une rencontre ou une situation qui nourrit votre projet pour Nantes ?
À Nantes, nous avons rencontré des arbres, Chêne, Platane, Houx, Magnolia, Pin, Tulipier, natifs de voyages, des déportés majestueux naturalisés, citadins, accueillants la faune arboricole.
Nous avons aussi rencontré leur soignants, les élagueurs de la ville de Nantes, tous passionnés et conscients de l’impact des interventions.
Leurs histoires, celles des citadins et tout les cohabitants humains et non humains sont à écouter.