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Édition 2016
Le Palais Dobrée
L’inconnu me dévore
Le Gentil Garçon

« L’inconnu me dévore », peut-on lire en breton ancien sur la tour du palais Dobrée, comme si le bâtiment énigmatique, nous encourageait à le visiter en douce. Obéissant, Le Gentil Garçon se laisse dévorer par la curiosité.

Dans une scénographie de prestidigitateur, il jongle avec les collections de trois musées nantais – le musée départemental Dobrée, le musée d’Art , et le Muséum d’histoire naturelle – ainsi qu’avec ses propres œuvres, dont plusieurs inédites.

Une invitation à se glisser dans les dédales du palais pour explorer la lisière du monde fini, entre la connaissance et l’ignorance, entre le visible et l’invisible.

Alliant l’intellect au sensible, chaque salle est pensée comme une étape dans la traversée des apparences : le cabinet hermétique, le bureau invisible, la galerie des torches, le salon nocturne, la salle des augures, la galerie des iris, le bureau des miniatures, le salon Arlequin, le salon de musique, la chambre de l’enfant prodige, le cabinet martien, le jardin d’hiver.

Le temps d’un été, le palais prend vie, animé par des jeux d’ombres et de reflets, des changements d’échelles, des mises en abyme qui trompent le regard du visiteur et bouleversent ses certitudes.